Russie : le test du débranchement d’Internet

Russie : le test du débranchement d’Internet

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Internet est un système qui est devenu de plus en plus utilisé chaque jour. En effet, la majeure partie des activités s’y déroulent. Cependant, les attaques sur Internet sont également de plus en plus visibles.

C’est la raison pour laquelle la Russie a décidé d’envisager de débrancher Internet du monde, afin de pouvoir effectuer un test de ses cyberdéfenses. Autrement dit, toutes les données qui devront circuler resteront à l’intérieur du territoire et seront sauvegardées sur des serveurs internationaux.

Russie : le test du débranchement d’Internet

La prévention des attaques

Le moins qu’on puisse dire à propos de la Russie, c’est que cette dernière n’effectue jamais les choses à moitié en ce qui concerne la défense et la sécurité. Que ce soit dans le domaine militaire ou dans le domaine des nouvelles technologies, la Russie essaie de plus en plus à améliorer ses défenses.

En effet, avec l’histoire qu’elle a connue, le gouvernement russe fait tout pour conserver l’intégrité de son pays, mais également sa sécurité et son développement à tous les niveaux. Le secteur de l’Internet n’étant pas une exception.

C’est la raison pour laquelle ce test a été prévu, afin de déterminer si oui ou non elle sera capable de prévoir une attaque cybercriminelle contre son territoire. C’est donc à une date ultérieure au 1er avril 2019 que cet essai aura lieu. Ce projet a bien évidemment vu le jour au Kremlin. Bien entendu ; le projet de loi a été soutenu par Vladimir Poutine qui a pour vision de surveiller et d’avoir un certain contrôle sur Internet.

Cependant, ce projet est assez exigeant dans la mesure où il demande aux fournisseurs de certains accès Internet d’être capable de fonctionner sur la base d’attaques cybercriminelles provenant des puissances étrangères.

Ainsi, la Russie se trouvera donc à l’écart du monde entier, voire hors ligne. Ce test équivaudrait donc à savoir si le système sera capable de fonctionner valablement.

La mise en place de point de routage

Il faut avouer qu’une telle volonté est assez prétentieuse du côté de la Russie. Ce test ayant été prévu devra forcément permettre à la FAI de diriger de trafic. Ce trafic devra principalement être orienté vers un point d’échange.

Bien entendu, ces points d’échange s’orienteront forcément vers leur destination qui est celle d’ordinateur situé à l’extérieur du territoire russe. Les données ici, seront principalement supprimées.

Bien entendu, ce projet n’est pas majoritairement soutenu par des fournisseurs locaux qui craignent que ce test entraîne une perturbation du trafic Internet de la Russie. C’est la raison pour laquelle le gouvernement russe a reversé une somme d’argent supplémentaire afin que tout se passe comme prévu.

L’OTAN n’est pas concernée

Il faut dire qu’une telle entreprise est mal vue du côté de l’OTAN, qui eux-mêmes ont suffisamment réfléchi à la manière de se protéger contre les cyberattaques. En effet, la Russie sur ce point est considérée comme assez instigatrice. Cela peut se comprendre, car pour couper Internet et rester à l’écart du monde même pour un temps est assez risqué.

En 2017, les autorités du gouvernement russe ont l’intention d’acheminer 95 % du trafic Internet avant 2020. Bien entendu, ce test ressemble étrangement à celui mis en place par la Chine, où le trafic interdit est en train d’être éliminé grâce aux points de routage.

Cette technique sous-entend une procédure par étape qui comprend :

  • L’utilisation des filtres ;
  • L’identification des mots clés ;
  • L’identification des sites en ligne et ;
  • La redirection du trafic.

Il nous reste donc juste à attendre ce que donnera concrètement le projet du gouvernement de Vladimir Poutine en ce qui concerne Internet.

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