Sommaire
Les impressions 3D sont désormais présentes dans de nombreux domaines. Toutefois, elle est particulièrement appréciée dans ceux de l’aéronautique, de la médecine et de l’automobile. Ce dernier secteur regrouperait à lui seul 16 % des usages. C’est ainsi que de grands constructeurs tels que BMW, Ford ou Mercedes n’hésitent pas à très souvent en faire usage. Avez-vous une idée de ce qui pourrait résulter de l’usage de l’impression 3D dans le domaine de l’automobile ? Sinon, nous vous expliquons tout ici.
Impression 3D et automobile : quelques raisons d’opter pour cette combinaison
Si l’impression 3D est autant utilisée dans les secteurs de l’automobile, c’est surtout en raison de ses innombrables avantages. Ainsi :
- Elle facilite la réalisation des pièces les plus compliquées et nécessitant une grande précision ;
- La pluralité des matériaux susceptibles d’être utilisés favorise une très bonne qualité de résistance ;
- Comparativement aux procédés habituels de fabrication, les pièces obtenues à la suite des impressions 3D ont l’avantage d’être beaucoup plus flexibles ;
- Elle ne se limite pas à la fabrication d’une pièce en série puisqu’elle a la capacité d’en concevoir différents types finis à partir d’un appareil. C’est d’ailleurs cet aspect-là qui séduit le plus les industriels ;
- On assiste à une diminution du temps de fabrication des pièces ; ce qui a comme avantage direct de réduire de manière considérable les dépenses afférentes ;
- Elle diminue énormément la pollution qui résulte habituellement des techniques de production dans le secteur automobile.
Ce sont donc autant de points positifs qui rendent le secteur de l’automobile aussi attrayant pour l’utilisation des imprimantes 3D. Toutefois, il faut garder à l’esprit que malgré toutes ces avancées notables, nous sommes encore bien loin du jour où une voiture pourra être entièrement imprimée en 3 D.
Impression 3D et automobile : lorsque BMW s’y met
La marque allemande BMW s’est assez vite intéressée à l’utilisation de l’impression 3D. Ces premiers exploits dans ce domaine remontent à 1992. C’est ainsi qu’elle n’a pas hésité à s’en servir pour sa célèbre Z4 ainsi que pour la réparation de vieilles voitures. De même, il n’est pas rare que certaines pièces soient impossibles à trouver pour les automobilistes. Dans de pareilles circonstances, BMW se contente de les imprimer à la demande.
Beaucoup plus récemment, elle a apporté une innovation majeure en s’associant avec la prestigieuse université du MIT et en mettant au point un matériau d’impression 3D gonflable. Totalement révolutionnaire, il est né de deux longues années de recherches des deux associés et il serait doté d’avantages non négligeables pour les futures voitures à construire. Ces dernières seraient par exemple beaucoup plus confortables pour les automobilistes.
Impression 3D et automobile : lorsque Ford s’y met
Le géant américain de l’automobile Ford est lui aussi très présent sur le secteur de l’impression 3D. Il fait d’ailleurs partie des premiers à s’y être intéressé en 1988. En ce moment-là, le constructeur se procura l’un des rares appareils en vente sur le marché. Au fil du temps, son expérience et sa réputation l’ont poussé à se tourner vers d’autres perspectives.
Ainsi, il est désormais capable de produire en petite série les constituants pour la personnalisation de ses véhicules. À titre illustratif, nous avons les becquets des automobiles dont la masse est divisée par deux par rapport aux versions métalliques. Ce qui fait que les moteurs sont beaucoup plus puissants.
Dernièrement, le constructeur en collaboration avec l’université technique de Rhénanie-Westphalie a imprimé en 3D un collecteur d’admission d’air entièrement conçu en aluminium et pesant 6 kg. À ce jour, il s’agit de l’une des pièces en métal les plus grandes obtenues grâce à une imprimante 3D.