L’ordinateur quantique fait enfin son apparition

L’ordinateur quantique fait enfin son apparition

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Dans le souci d’avoir une technologie qui utilise une puissance inégalable, les scientifiques ont créé la physique quantique, une invention d’un scientifique physicien allemand. Née en 1982, la physique quantique a permis d’avoir des ordinateurs quantiques, des ordinateurs basés sur les lois de la physique quantique. C’est à dire au lieu d’utiliser des bits dont les valeurs possibles sont 0 et 1, l’ordinateur quantique utilise des bits quantiques qu’on appelle aussi qubits. Apparu cette année au CES de Las Vegas, il est le premier ordinateur quantique à usage commercial qui verra le jour très bientôt. L’utilisation des qubits permet à l’ordinateur quantique d’avoir une puissance de traitement des opérations vraiment considérable, qui crée une solution adéquate pour résoudre des problèmes complexes.

L’ordinateur quantique fait enfin son apparition

L’informatique quantique, une innovation à l’essor de la nouvelle technologie

L’avantage de l’informatique quantique réside dans le décuplement des performances de calcul existantes, ce qui pourrait profiter à de nombreux secteurs comme :

  • La santé : cette technologie pourrait résoudre les problèmes d’optimisation et trouver de meilleurs traitements thérapeutiques ;
  • L’intelligence artificielle : les performances de l’informatique quantique seront certainement mises au profit de l’intelligence artificielle ;
  • La sécurité informatique : Les ordinateurs quantiques ont la possibilité de passer outre les systèmes de chiffrement asymétriques actuels, qui sont à la base de la sécurité sur internet.

L’ordinateur quantique s’appuient sur des propriétés quantiques de la matière au niveau microscopique, qui sont de mieux en mieux maîtrisées par les ingénieurs après des décennies où elles semblaient confinées dans les laboratoires de recherche fondamentale. L’informatique quantique a encore un long chemin à parcourir avant d’être pleinement exploitable.  C’est une machine puissante qui pourrait réaliser rapidement, tant d’opérations que n’en effectuerait un ordinateur traditionnel en plus de 10 000 ans. C’est une performance exceptionnelle, qui sort d’une imagination poussée et qui prouve combien de fois un ordinateur ordinaire formé par tous les atomes de l’Univers ne pourrait atteindre même pas la puissance de 300 qubits.

L’ordinateur quantique, une machine efficace adaptée à nos besoins en calculs

L’ordinateur quantique permet de dépasser le mode binaire de nos ordinateurs, dans lesquels les informations, les bits, prennent deux valeurs : 0 et 1. L’ordinateur quantique utilise 4 qubits. Ainsi, il va être 16 fois plus rapide qu’un ordinateur binaire normal à 4 bits. Ce fonctionnement s’explique par les lois de la mécanique quantique, une sorte de théorie qui a été développé dans les années 20 par de célèbres physiciens, Bohr et Schrödinger.

Les trois principaux axes qui justifient l’informatique quantique

En général, l’informatique quantique tourne autour de trois grands axes. Le premier est que l’informatique quantique et l’ordinateur quantique sont complètement différentes de tout ce qu’on connaît : il ne s’agit pas d’optimiser ni même de moderniser des principes qui assurent le fonctionnement des ordinateurs actuels, mais plutôt des méthodes nouvelles, qui exploitent les caractéristiques propres à la matière. Deuxièmement, il faut dire que l’ordinateur quantique pourrait être en mesure d’atteindre une puissance de calcul exponentielle, ce qui n’est pas encore le cas de ce qui est aujourd’hui. La troisième chose, est que l’ordinateur quantique n’est à ce jour, pas encore prototypé. Ce qui existe est un type d’ordinateur qui peut être utilisé pour faire des calculs spéciaux, mais en aucun cas, on ne saurait lui attribuer le qualificatif d’ordinateur quantique général qui soit en mesure d’effectuer tous les types de traitements. Les calculs essentiels pour prouver la réalisation d’un ordinateur quantique général, relevaient cependant de la simulation, une simulation qui servirait à mesurer comment se comporterait un tel système s’il existait.

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